façade qui présente des fissures, que faire ?

Construction neuve ou bâtiment ancien, des fissurent peuvent toujours apparaitre dans différents endroits de la façade. Ce sont des réactions normales dues aux mouvements du sol. Ces fissures ne doivent surtout pas être négligées. En effet, elles peuvent représenter un danger pour la construction. Dans ce cas, que faire alors ?

Reconnaitre le type de fissure

La première chose à faire est d’identifier de quel type de fissure il s’agit. En effet, il y a ce qu’on appelle les microfissures. Ces dernières ont une ouverture mesurant moins de 2 mm. Elles sont donc extrêmement étroites. Ces types de fissure sont généralement superficiels. Dans ce cas, ils ne présentent pas d’énormes risques pour la structure. Les microfissures peuvent être horizontales ou verticales lorsqu’elles sont les résultats du mouvement des matériaux du mur. Elles peuvent aussi être en retrait lorsque les fissures proviennent des joints de maçonnerie.

Il y a aussi les grosses fissures dont l’écartement du bord est supérieur à 2 mm. Les causes en sont principalement les mouvements et l’instabilité du sol, surtout les problèmes d’affaissement. Ces grosses fissures peuvent être des lézardes ou des fissures en escalier qui traverse totalement le mur. Elles sont particulièrement dangereuses pour la construction. En effet, ces types de fissures peuvent même mener jusqu’à l’effondrement du bâtiment.

Comment traiter les problèmes de fissures sur la façade ?

Qu’il s’agisse de microfissures ou d’un simple faïençage, il est toujours préférable de les traiter. Même si elles ne présentent pas un réel danger pour la structure, ces fissures représentent néanmoins une imperfection pour l’esthétique de la maison. S’il s’agit donc de microfissure inerte, c’est-à-dire, qui ne risque plus de s’élargir, il faut commencer par nettoyer la surface avec une brosse. Ensuite, réaliser une légère ouverture avec un outil en triangle et recommencer à le nettoyer. Puis passer à l’application d’un fixateur et d’un mastique de réparation qui convient au matériau de construction utilisé. Enfin, mettre une couche de finition pour que la façade retrouve son apparence.

En revanche, s’il s’agit de grosses fissures ou de microfissures actives, il est beaucoup plus sûr de confier les travaux aux professionnels. En effet, il faut encore rechercher les véritables causes de la fissure afin de trouver son traitement. Il se peut que la mise en place d’une armature en renfort, d’un calicot ou encore d’un galon soit indispensable. Il est même possible que la reprise des chaînages, l’installation de micro-pieux ou encore les injections de résines soient nécessaires. Quoi qu’il en soit, il ne faut surtout pas négliger la présence de fissures sur les façades de la maison.

Les différentes phases de viabilisation de terrain

Avant de construire une nouvelle maison, vous devez d’abord avoir un terrain pouvant accueillir votre construction. Le terrain viabilisé est un terrain qui est utilisé par beaucoup de constructeurs. Pour faire court, c’est un terrain qui a déjà subi différents travaux de raccordement aux réseaux de gaz, d’eau, mais aussi d’évacuation d’eaux usées et même de réseaux téléphoniques. À ce point la viabilisation est une phase qui doit être réalisée avant la construction. Qu’est-ce qu’il faut savoir sur les démarches en rapport avec la viabilisation d’un terrain ? On fait le point avec vous à travers cet article.

Zoom sur les démarches administratives

Après avoir acheté un terrain, il y a des démarches administratives qu’il faut suivre pour la nouvelle construction. En ce qui concerne la viabilité, vous devez prendre les renseignements en rapport avec votre projet auprès de la mairie. C’est surtout sur les raccordements qu’il faut des précisions. Vous devez ainsi demander un certificat d’urbanisme pré-opérationnel.

C’est aussi auprès de votre commune que vous devez déposer ces demandes de raccordement qui vous permettent une estimation de toutes les taxes qui sont en rapport à une telle construction. Dans votre commune, vous pouvez obtenir toutes les informations sur ces demandes.

Les étapes pour la viabilisation d’un terrain

Pour ce genre de réalisation, tout doit être pris en compte pour vous permettre d’éviter les problèmes au cours de votre construction et aussi après toute la réalisation. Cela peut vous permettre de simplifier les étapes à suivre en ce qui concerne la viabilité de votre terrain. Pour le raccordement au réseau de l’égout, cela peut être raccordé au réseau général ou bien le terrain ne peut pas être raccordé au réseau général ce qui vous emmène à l’option d’une fosse septique individuelle.

Pour le raccordement du réseau de gaz, il reste optionnel donc vous n’êtes pas obligé de le choisir si vous ne voulez pas. En ce qui concerne le raccordement au réseau électrique, vous devez disposer de la copie de votre permis de construire ainsi que des plans cadastraux. À propos du raccordement au réseau téléphonique, vous avez cette possibilité de choisir un raccordement aérien ou bien au réseau selon vos convenances.

Pour le raccordement au réseau d’eau, il faut surtout demander des informations dans votre commune. Déjà il faut des précisions sur le positionnement du terrain, mais aussi de l’accessibilité au réseau de distribution. C’est votre mairie qui vous fait parvenir les coordonnées de la société de distribution qui va s’occuper du raccordement.

Combien coûte la viabilisation ?

Il y a des critères à prendre en compte pour estimer le coût de la viabilisation d’un terrain. Il y a la proximité des différents réseaux qu’il faut définir en rapport au choix du terrain en question. Aussi, il faut considérer les dimensions du terrain tout comme la nature du sol sans oublier sa configuration exacte. S’il y a des canalisations antérieures ou bien des voies, il faut les préciser. Pour le coût de la viabilisation, il est estimé entre 10 000 à 15 000 €.

Fondation de maison : quel matériau préconiser ?

On doit construire une maison en suivant des étapes strictes, et les fondations sont parmi les plus importantes. Cette partie est cruciale pour la structure elle-même de votre maison, et en raison de cela, vous devez faire en sorte de bien prendre les mesures qu’il faut pour opter assurer sa bonne résistance.

Les fondations pour la maison

Quand on se charge de mettre une maison sur pied, les fondations sont les premières choses qu’on doit prendre en main. En outre, celles-ci doivent être pensées et conçues suivant le type de terrain sur lequel on se trouve, et elles doivent avoir une solidité qui soit en concordance avec ce type de besoin. Des détails comme la largeur et la profondeur des fondations, mais aussi la forme qu’elle va prendre, auront un grand impact sur la capacité de votre maison à bien tenir sur pied.

Quand les fondations ne sont pas bien faites, c’est tout le domicile qui risque d’avoir des soucis de solidité et de stabilité. Par exemple, elle pourrait s’écrouler facilement si jamais un tremblement de terre a lieu ou bien un glissement de terrain, et que les bonnes mesures n’aient pas été prises au moment de faire la pose des fondations. En outre, pour assurer la solidité de ces dernières, c’est essentiel de bien choisir un bon matériau.

Utiliser le bon matériau pour les fondations

On doit essentiellement choisir le matériau qui va pouvoir donner l’assurance que le tout soit bien solide, et c’est généralement le béton qui vient répondre à ces conditions. Ce dernier se compose de ciment, de sable et d’une armature en métal, et cette combinaison de matériaux va faire en sorte d’apporter une grande solidité à l’ensemble. Tous seuls, le ciment et le sable ne permettent pas d’assurer une base solide, et c’est pour cela qu’on doit se charger d’utiliser une armature en métal comme le fer.

Il s’agit essentiellement de tiges métalliques qui sont repliées pour permettre de donner une sorte de squelette métallique pour le béton. Une bonne partie du poids que le tout doit soutenir est pris en charge par cette partie, et le tout est consolidé par le ciment et le sable réunis. Pour que le béton soit de bonne qualité, on doit se tourner vers des dispositifs comme la machine qui a été conçue spécialement pour faire couler le béton.

Trouver un bon prestataire pour les fondations

Afin d’avoir l’assurance que les fondations de votre maison soient bien comme il faut, il est essentiel de vous tourner vers un prestataire qui soit en mesure de faire cela pour vous. En outre, le marché regorge de tels professionnels, et il vous faut seulement bien faire votre choix vis-à-vis de ces derniers. La chose à faire est de prendre plusieurs profils puis de les mettre côte à côte pour choisir celui qui propose la meilleure offre. Cela inclut un bon prix pour ses services, mais aussi le fait d’avoir de l’expérience dans son domaine, ce qui va assurer une bonne qualité des tâches.

Surélevation de maison : les règles et les contraintes

Les travaux d’extension sont les solutions idéales pour gagner des surfaces complémentaires au sein d’une maison. Notez qu’i existe deux types de travaux d’extension : l’extension horizontale ou agrandissement d’une part et l’extension verticale ou surélévation d’autre part. La première consiste à construite une ou plusieurs nouvelles pièces adosser à la construction existante. La surélévation, quant à elle, consiste à ajouter un étage sur toute ou partie de la maison. Tout comme les travaux d’agrandissements, les travaux de surélévation d’une maison sont des opérations complexes régis par diverses règles juridiques et techniques. Vous devez observer ces différentes règles et contraintes avant de pouvoir entamer le chantier.

Des règles d’urbanismes et des règles de servitudes de voisinages à respecter

Sachez que chaque commune définit dans un document spécialement dédié (Plan Local d’Urbanisme PLU par exemple) les règles d’urbanismes applicables aux constructions effectuées sur son territoire. Concernant particulièrement les extensions verticales, leur réalisation doit respecter les contraintes spécifiées dans le dit PLU (s’il y en a). Ce sont notamment des règles relatives à la hauteur de la construction à ne pas dépasser, au coefficient d’emprise au sol, au type de construction, à la nature des matériaux à utiliser, etc.

À part le respect des règles d’urbanismes, les travaux de surélévations de maison doivent également se faire dans le respect d’autres règles juridiques sur les voisinages de la construction. C’est le cas entre autres de la règle du vis-à-vis, de la distance à respecter entre la nouvelle construction et la maison des voisins, des règles de servitudes de voisinage.

La nécessité de faire une étude de faisabilité du projet

Une fois que vous avez pris la décision de surélever votre maison et après avoir consulté les règles d’urbanismes en vigueur auprès de votre commune, vous devez commander la réalisation d’une étude de faisabilité du projet. Comme son nom l’indique, cette étude a pour objet de vérifier si les travaux de surélévation d’une maison sont réalisables ou non. Effectuée par un bureau d’études techniques spécialisé ou par un architecte, cette étude de faisabilité vise notamment à vérifier si les fondations de la maison peuvent supporter la surélévation envisagée. Cette étude permettra également de déterminer le poids que pourront supporter lesdites fondations.

Les indispensables autorisations d’urbanismes pour une surélévation de maison

Étant donné que la surélévation d’une maison entraîne le changement de son aspect extérieur ainsi que de sa surface habitable, vous devez envisager d’effectuer des demandes d’autorisation d’urbanisme préalables (une déclaration préalable des travaux ou une demande de permis de construire).

Pour rappel, la nature de la formalité dépend notamment de la dimension des travaux projetée.

Ainsi, lorsque la surélévation ajoute une surface de plancher inférieure à 20 m2, une simple déclaration préalable des travaux sera suffisante. Toutefois, il faut que la surface totale de la maison (l’existant + l’extension) ne dépasse pas les 170 m2 une fois les travaux terminés.

S’il y a dépassement de cette limite légale de 170 m2 et si l’extension augmente la surface de plancher à 20 m2 ou plus, la demande d’un permis de construire sera nécessaire.

Notez que pour les constructions réalisées dans les zones urbaines, cette limite de la surface de plancher est portée à 40 m2.

Quel matériau choisir pour le parement de façade ?

L’apparence de votre façade mérite toute votre attention. En fin de compte, premier élément perçu par vos visiteurs, celle-ci en dit long sur votre maison. Mais pour quel matériau devez-vous choisir pour le parement de votre façade ? Décryptage.

Parement de façade : zoom sur les solutions les plus choisies des particuliers

Différentes solutions s’offrent à vous lors du choix du parement de votre façade. Bien entendu, votre budget influencera votre choix. Néanmoins, nous vous conseillons également de tenir compte des avantages et des inconvénients de chaque solution.

Un revêtement facile à mettre en œuvre et simple à entretenir, cela vous tente ? Alors, misez pour le crépi ou l’enduit. Imperméable, algicide et fongicide à la fois, une façade en crépi vous coûtera moins cher d’ailleurs. Devez-vous miser pour un enduit gratté, brossé, lissé ou autre ? Là c’est à vous de voir. L’inconvénient avec une façade en crépi, c’est que celle-ci craint l’humidité bien qu’elle soit imperméable. Avec celle-ci, de petites fissures peuvent apparaître au fil des années.

Le bois naturel reste un excellent choix d’ailleurs. Elégant, un revêtement de façade en bois est particulièrement esthétique. Différentes options sont possibles pour la forme d’habillage : bardeau, panneaux et panneaux ajourés. Mélèze, sapin, châtaigner, pin, chêne, douglas et tant d’autres d’encore, faites votre choix parmi différentes essences de bois. Un entretien régulier reste indispensable toutefois avec un revêtement en bois. Outre la peinture, il faut aussi penser à l’application de lasure.

Alternative au bois naturel, le bois composite quant à lui ne requiert pas d’entretien. Avec ce matériau alliant fibres de bois et résines plastiques, vous disposez d’un grand choix côté coloris.

Pour une excellente résistance et tenue dans le temps, rien ne vous empêche d’opter pour le bardage en ciment composite. Une façade avec un revêtement en ciment composite ne craint pas les variations de température. De plus, les moisissures ne risquent pas de s’incruster sur celle-ci ! Là encore, un très large choix de couleurs s’offre à vous.

D’autres options envisageables

Le bardage PVC bien qu’encore peu choisi des particuliers reste envisageable également. Faciles à entretenir, durables et esthétiques, les panneaux en PVC sont peu coûteux, pour le plus grand bonheur de votre portefeuille. De préférence, misez pour du PVC qui imite à la perfection l’aspect du bois.

Il est possible en outre d’opter pour le bardage métallique. Pour éviter toute mauvaise surprise, il convient cependant de s’assurer de la résistance du matériau utilisé aux variations de température, mais aussi, à la corrosion. La durée de vie et la facilité d’entretien doivent d’ailleurs figurer parmi les critères de sélection du matériau.

Pour votre façade, vous pouvez également choisir entre ces différents matériaux : la pierre naturelle, le béton, la terre cuite (donc les briques) et la céramique. Là, les plaquettes de parement vous faciliteront la vie. Il s’agit de panneaux préfabriqués constitués d’un assemblage de matériau de parement.

Enfin, que diriez-vous de miser pour le mur végétal ? Avec celui-ci, la structure est protégée des effets des pollutions urbaines et sera exempte des salissures. Sans oublier qu’un mur végétal pourra absorber l’humidité.

les différentes étapes d’une fondation

On parle de fondation lorsqu’il y a une construction à faire. Cela peut être une clôture ou un bâtiment. Il serait donc inutile de dire à quel point cette étape de la construction est très importante. En effet, la solidité de toute la structure qui va se poser sur la fondation en dépendra. Plus concrètement, une bonne fondation signifie une clôture ou une maison plus sûre et durable. Alors, quelles sont les différentes étapes de la fondation ?

Les différentes préparations du terrain

Avant même de penser à passer aux travaux de fondation, il est indispensable d’étudier le terrain. On parle notamment de la caractéristique du sol et de sa constructibilité. Ce n’est qu’après le feu vert du spécialiste que vous pouvez envisager de passer à la fondation. Bien entendu, cela est inclus dans la délivrance du permis de construire.

La première étape de la préparation du terrain est le nettoyage et l’organisation du chantier. En effet, il faut commencer par se débarrasser de tous les éléments qui pourraient gêner la construction. Il est également impératif d’ouvrir des passages et d’aménager des stationnements pour les engins, de penser aux entrepôts des matériaux et aux tranchés pour l’eau et l’électricité.

Ensuite, on passe aux travaux de piquetage. Il s’agit de la définition des limites de la construction et de votre propriété. Dans ce cas, l’intervention d’un géomètre est nécessaire. Ce professionnel s’assurera également de relever le niveau du terrain pour le calcul des points de références.

Lorsque la limite et le niveau de terrain à construire sont effectués, la prochaine étape sera le terrassement. Dans cette partie des travaux, on fait les fouilles, le nivellement, la pose des différents raccordements et les différents canaux d’évacuations. Ces différentes installations sont généralement conçues en béton pour assurer leur résistance dans le temps.

Il y a aussi le drainage pour certains terrains. Cela consiste à évacuer le trop plein d’eau dans le sol.

Les étapes de la fondation proprement dite

Rappelons-nous encore une fois qu’il ne faut surtout pas négliger les travaux de fondation. Ces derniers sont donc généralement faits avec du béton. Il est toutefois conseillé d’utiliser des matériaux de qualité pour garantir la solidité de la structure.

Après les différentes préparations, il n’y a que trois étapes à suivre. Il s’agit de la mise en place des coffrages qui vont contenir le béton jusqu’à ce que celui-ci sèche, la pose des ferraillages qui sont les squelettes en acier de la structure et le coulage du béton. Une fois le béton coulé, il faut attendre au moins une quinzaine de jours avant de construire sur la fondation.

Afin d’être sûr que tout se passe comme il faut pour vos travaux de construction. Nous vous recommandons de bien choisir le constructeur qui va effectuer les travaux. Faites attention aux pseudo-professionnels qui cachent leur incompétence derrière un prix trop abordable.

Quelles garanties sur les fondations de la maison ?

En raison du fait qu’une construction immobilière nécessite qu’on fasse des investissements assez conséquents, il est essentiel de mettre en place différentes garanties qui viennent assurer que ces dépenses ne seront pas vaines. Ainsi, de telles garanties sont instaurées pour les fondations de la maison, et il vous faut en prendre connaissance.

L’importance de fondations réussies

Une fois qu’une construction est terminée, il se trouve différentes parties de celles-ci qui viennent bénéficier de garanties, dont les fondations. Celles-ci viennent jouer un rôle important pour la maison, et en raison de cela, on doit faire en sorte qu’elles puissent rester fonctionnelles aussi longtemps que possible. La seule manière de faire en sorte que ce soit le cas est de faire tout ce qu’il faut pour assurer une bonne qualité des travaux.

La réussite de la pose des fondations est une chose, mais il faut aussi évaluer la qualité du terrain. On ne peut pas assurer que des fondations soient bien faites si le terrain présente des faiblesses. Généralement, les fondations sont conçues de manière à pallier le manque de résistance du terrain, notamment en les rendant plus profondes jusqu’à atteindre un socle dur. En revanche, si les travaux de pose des fondations sont bâclés, il se peut que le terrain ne puisse pas résister longtemps au poids de la construction.

La garantie décennale sur les fondations

C’est une garantie qui vient engager le constructeur d’un bâtiment à prendre en charge tous les dégâts qui pourraient survenir en raison d’une mauvaise qualité des fondations. S’il a bien fait son travail, il n’a pas grand-chose à craindre sur ce plan, et il s’agit le plus souvent d’une simple formalité. Les imprévus peuvent toutefois toujours survenir, et il est essentiel de savoir qu’on a un filet de secours financier si jamais les fondations ne remplissaient pas bien leurs fonctions.

Comme le nom le sous-entend, une telle garantie est effective pendant une durée de dix ans. Passé cette période, des incidents originaires d’une défaillance des fondations ne seront plus à la charge du constructeur. En outre, si jamais vous vous chargez vous-mêmes des travaux pour une construction que vous avez par la suite l’intention de vendre, vous êtes soumis à cette garantie vous-mêmes. C’est-à-dire que vous êtes responsables de tout ce qui pourrait être une défaillance des fondations qui causeraient des soucis.

Comment faire appel à la garantie ?

Si jamais vous vous retrouvez avec un souci sur votre maison comme des fissures qui se rapportent à une mauvaise qualité des fondations, il vous faut en faire une déclaration écrite dans les 5 jours suivant que l’incident ait été remarqué. Par la suite, dans le cas où les dépenses que les travaux incluraient des sommes de plus de 1800 euros, il est nécessaire qu’un expert vienne faire un état des lieux et une confirmation de l’application de la garantie. Ce n’est qu’ensuite que la compagnie concernée pourra se charger de faire les travaux nécessaires pour réparer les dégâts causés par les fondations défaillantes.

Fondation de maison : les 10 questions qui se posent souvent

Lorsqu’on se charge de faire la construction d’une maison, il est nécessaire de se tourner vers des solutions qui permettent une bonne résistance de celle-ci. Les fondations sont parmi les parties les plus essentielles, et on doit faire en sorte de bien prendre les décisions qui s’imposent pour que ces dernières soient bien fonctionnelles.

Pourquoi les fondations sont importantes ?

Elles permettent de fournir un socle pour la maison, et évitent qu’elles ne soient soumises à des risques comme un affaissement du sol sous le poids de la structure de votre construction immobilière.

Comment débuter les fondations ?

On doit d’abord trouver un bon terrain, puis après avoir évalués les différents paramètres de celui-ci, on commence par faire des plans qui indiquent les actions qu’il faudra effectuer pour faire une bonne pose des fondations de la maison.

Comment trouver un bon terrain ?

Un agent immobilier est un bon moyen pour dénicher un terrain de bonne qualité sans pour autant avoir à chercher soi-même longtemps. Il est aisé pour vous d’en dénicher un rapidement dans votre commune qui vous trouvera un terrain en un rien de temps.

Comment savoir si un terrain est fiable ?

Afin de connaitre la fiabilité d’un terrain, on doit se fier sur l’étude qui a été menée sur celle-ci par le propriétaire, et c’est un document qui doit être présenté au moment de vous en faire la vente. En outre, si un terrain n’a pas été étudié, vous pouvez demander à ce que ce soit fait.

Comment bien mener une étude de terrain ?

C’est une tâche qui doit être nécessairement confiée à un professionnel qui soit agréé par l’Etat. Cela comprend plusieurs étapes, dont l’analyse de la résistance du sol, mais aussi de celle des différents risques naturels, comme les effondrements ou bien les inondations et autres.

Quels sont les types de fondations ?

Il est possible de se décider entre plusieurs types de fondations qui fournissent un niveau de solidité plus ou moins important. Certaines se composent d’un simple dallage en béton, tandis que d’autres peuvent creuser plusieurs mètres dans le sol jusqu’à trouver un socle solide.

Quel type de fondation faut-il faire ?

Cela dépend de la qualité du terrain, mais aussi de la capacité de celui-ci à fournir une assise d’une grande résistance à votre maison. Cette décision est généralement laissée à un expert qui saura mieux réagir.

Comment trouver un bon professionnel ?

Faire une petite recherche sur internet vous permettra de découvrir un grand nombre d’offres en provenance de professionnels qui peuvent se charger de vous fournir une assistance de haute qualité pour ce qui est de la pose de vos fondations.

Quelles sont les garanties ?

Vous disposez de différentes garanties qui viennent vous protéger pour ce qui est des services offerts par le prestataire chargé de la pose des fondations. Par exemple, si des travaux supplémentaires pour les fondations sont nécessaires après que le contrat ait été signé, c’est à la charge de votre prestataire et non à la vôtre.

Comment entretenir son mur de soutènement ?

Pour la construction d’un mur de soutènement, vous pouvez le réaliser selon vos propres moyens. Toutefois, il faut avoir quelques connaissances précises pour réussir une telle intervention. En l’absence de compétences requises, il est préférable de faire appel à une équipe professionnelle. Parce que c’est aussi une installation qui a besoin d’entretien, voici tout ce que vous devez connaître sur la maintenance d’un mur de soutènement.

À savoir avant la construction d’un mur de soutènement

Il y a des points à éclaircir avant de passer au montage d’un mur de soutènement. En effet, la construction de ce type de mur n’est pas la même que pour la technique de montage d’un mur classique. Une étude de terrain est donc indispensable sans oublier quelques calculs qui serviront à déterminer les dimensions du mur ainsi que le positionnement adéquat des armatures. Il faut également définir le degré de pente et le dénivelé du terrain ainsi que les matériaux dont vous aurez besoin lors de la construction. Il existe toute une variété de murs de soutènement dont le mur à poids, le mur en gabions, le talus en enrochement, le mus végétalisé ainsi que le mur en pierres sèches. Le choix de la structure se fait selon vos attentes et aussi selon le budget dont vous disposez.

Construction de la fondation d’un mur de soutènement

Dès que vous avez délimité le terrain où le mur de soutènement va être installé, il est nécessaire de réaliser un décaissement du talus ainsi qu’une étude du sol avant d’établir la fondation du mur. Une fois cette étape terminée, vous pouvez passer au coulage de la fondation ainsi que celle des semelles. Pour cela, vous devez créer un hérisson de 10 cm au fond de la fouille et ensuite couler le béton (d’une épaisseur de 5 cm). La phase suivante consiste à la mise en place du ferraillage à l’aide des semelles. Et pour finir, il faut couler le béton pour remplir dans sa totalité la fouille. Il est essentiel que les couches soient au même niveau pour éviter l’inclinaison du mur de soutènement.

L’entretien d’un mur de soutènement

En l’absence d’un bon entretien, un mur de soutènement peut se détériorer très rapidement. De ce fait, la phase de maintenance est importante pour assurer une meilleure solidité du mur. Il faut donc bien assurer le bon fonctionnement des barbacanes ainsi que l’écoulement de l’eau à travers les tuyaux. N’oubliez pas que le drainage de ce type de mur est extrêmement nécessaire. Il faut juste inspecter de temps en temps le drain et éviter le bouchon à l’aide d’un nettoyage fréquent. Une application de protection de soubassement et un feutre géotextile de drainage peuvent servir à une meilleure évacuation d’eau. Sur les bords du mur de soutènement, assurez-vous qu’il n’y ait pas des plantes à grande racine qui poussent. Cela entrave la structure du mur et peut même laisser des traces de fissure sur l’ensemble d’un mur de soutènement s’il n’y a pas de vérification.

Murs de soutènement, comment la constituer ?

Parce que le danger peut subvenir à tout moment, il est plus prudent de faire très attention, surtout sur les grandes constructions. Pour la construction d’un mur de soutènement, qui est un mur qui sert généralement à retenir de la terre ou bien à protéger des chemins d’un éventuel éboulement, il y a quelques points à retenir pour réussir une telle structure. Bien constituer un mur de soutènement, le guide.

Mur de soutènement, les premiers travaux à réaliser

Pour la construction d’un mur de soutènement, les travaux ne sont pas les mêmes que pour la structuration d’un simple mur. Tout d’abord, il est très important de délimiter la mise en place de la fondation du mur de soutènement en enlevant le surplus de terre. Lors de la réalisation de la fondation, il faut une tranchée plus de 60 cm de profondeur dont la largeur doit être égale à celle de la base du mur à construire. En associant des moellons et des graviers, il faut construire un hérisson à l’intérieure de la tranchée que l’on a indiquée un peu plus haut. Cette étape permet une réalisation qui va remplacer le vide sous la dalle et va empêcher ainsi les remontées d’humidité. Une fois que ces travaux préliminaires sont mis en place, vous pouvez passer à la construction de la construction de la fondation de votre mur de soutènement.

Fondation et mur de soutènement

Pour la réalisation des fondations d’un mur de soutènement, il faut du béton, beaucoup de béton. Une fois que la tranchée est opérationnelle, vous pouvez préparer le béton et verser une première couche de 5 cm sur la longueur de la tranchée. En même temps, vous pouvez mettre en place des semelles à lier. Il est aussi grand temps d’installer le ferraillage du mur de soutènement. N’oubliez pas de faire une égalisation du niveau de la fondation pour obtenir plus de plénitude.

Notez bien : la base doit être plus large que la fondation pour obtenir un mur bien solide et bien structuré, c’est très important.

À ce niveau, lors de la construction de votre mur de soutènement, il faut utiliser des parpaings pour obtenir une base bien tenace. Aussi, il faut prévoir un ferraillage horizontal qui servira à maintenir le mur des éboulements et des glissements de terrain. Lors du montage du mur de soutènement, il ne faut pas oublier les trous d’évacuation tous les 2 mètres du mur.

Les différentes techniques de construction de mur de soutènement

La technique de réalisation d’un mur de soutènement est la même. C’est la structure du mur qui se différencie d’un modèle à un autre. Il existe le mur à poids dont la résistance provient du poids du mur qui peut être en pierre ou en gabions ou encore en atalus. On y trouve également le mur végétalisé, le talus en enrochement ou bien le mur en pierres sèches. Quel que soit le type de mur de soutènement que vous disposez, il faut toujours un entretien comme un bon drainage.